Ref. Elder Scrolls OC - Velnyr Arieth

Nom : Arieth

Prénom : Velnyr

Surnom(s) : fillette (par sa mère), avorton (par son père), Val (par son amant)

Espèce : Dunmer

Âge : 203 ans (en 4E201)

Naissance : le 1er plantaisons de l’an 3E431, dans la ville de Cheydinhal en Cyrodiil

Famille : Daryn Arieth (père, décédé), Maren Telryen (mère, décédée), Faleyn Arieth (frère aîné, décédé), Mirla Arieth (sœur benjamine), Naamu Aredae (relation brève et charnelle), Loran Galienel (amant), Kyn Aredae (fille non reconnue), Nathair Aredae (fils)

Situation : en deuil, s’estime toujours amoureux

Orientation sexuelle : homosexuelle

Taille : 1m84

Poids : 73 kg

Profession : tailleur ou libraire assistant ; rôdeur et assassin n’appartenant à aucune faction

Description physique : le premier détail frappant à son physique est sa chevelure démesurée. Il la porte de manière longue, jusqu’en bas du dos. D’un noir bleuté, ses longues mèches sont relâchées et occasionnellement attachées au dos. Sa peau sombre, ses oreilles pointues et ses yeux entièrement rouges sont des caractéristiques dunmer héritées de ses parents. Sur sa paume gauche, il a des cicatrices où est écrit Arieth. Cette blessure a été tardivement guérie et l’empêche de faire certains gestes de la main gauche.
Comme il a côtoyé le milieu noble de ses parents, il a horreur des vêtements trop remarquables et s’habille toujours en noir, nuançant rarement par le gris ou le marron. S’il y a une chose qu’il varie, c’est le genre des vêtements. Il prend même des habits féminins, comme des robes, pour mieux se fondre parmi le peuple. Ses jambes et ses bras sont des membres qu’il ne laisse pas nus, afin de cacher des dagues.

Qualités : assidu, calme, protecteur, minutieux, patient

Défauts : distant, asocial, sournois, hostile, pessimiste, muet (beaucoup trop muet)

Compétences physiques : ironiquement, il a appris les premières leçons d’assassinat par ses parents et les développera après leur disparition. Il se spécialise dans les petites armes blanches et la concoction de poison. Le reste de ses capacités sont plus remarquables en magie.

Compétences magiques : dans l’inconnu, sans que ses parents ne le sachent, il s’absente pour apprendre la magie de Destruction par les livres et quelques professeurs de la guilde des mages. Il s’oriente vers les sortilèges de foudre et quelques-uns de feu. C’est en quittant sa ville natale qu’il s’intéresse un peu plus à la branche de l’Illusion. Il acquit à la fois des sorts pour soi, dont le caméléon (une variante de l’invisibilité) et la nyctalopie, et contre autrui comme la frénésie, la peur, le charme, la paralysie et la démoralisation.

Aime :
*préserver ses lieux intimes
*son amant unique, vivant ou mort
*les jardins et la lecture
*porter des vêtements féminins (pour dissimuler son identité)
*son fils, malgré leur relation ambiguë

N’aime pas :
*que ses cheveux soient trop coupés
*voir son propre sang
*les bijoux
*parler inutilement
*les lieux trop publics

Passé familial : depuis sa naissance, il a été élevé dans la noblesse ainsi que les conflits civils entre les hommes et les elfes. À peine enfant, il a connu la mort de son frère aîné, Faleyn Arieth, alors qu’il n’avait que huit ans. Les souvenirs les plus gravés à son sujet est que son frère a été tué lors de sa majorité et qu’il lui a enseigné que personne ne doit jamais corrompre son identité.
Les paroles de son frère aîné lui ont provoqué un vécu traumatisant à ses treize ans, pour une action peu signifiante. Ses parents voulaient couper ses cheveux, jugés trop longs pour un homme. Velnyr a montré ses premiers signes de rébellion, guidés par les mots de Faleyn. Cependant, il a accidentellement blessé sa mère avec la lame destinée à sa tignasse. Furieux, ses parents l’ont séquestré et marqué, par le tranchant d’une lame, le nom Arieth sur la paume de leur fils.
Durant son adolescence, il s’aperçoit que sa famille n’est pas seulement riche, mais malsaine. Certes, ils vénèrent les Princes Daedra comme la plupart des elfes noirs. Mais ils se sont pervertis vers une majorité de ces derniers, mêlant dans leurs croyances ceux qui guident les Dunmers et ceux qui les détournent. Par les mots de son propre père, il apprend à sa majorité que ses parents ont tué son frère parce qu’il ne voulait pas suivre la même voie que ses ancêtres. Depuis, il maintient une rancœur envers ses géniteurs.
Il vit avec les règles et la corruption de son entourage auprès de sa petite sœur Mirla, qui elle-même subit l’oppression de ses parents. Sachant qu’il ne peut pas échapper à leur surveillance, il se contraint à vivre au domicile de ses parents. Dans le secret, ils l’entraînent à devenir un assassin. Velnyr voulait refuser, mais il s’aperçoit peu à peu qu’il aura du mal à échapper d’autres préoccupations. Son esprit s’assombrit et il fuit les demandes d’assassinat que ses parents exigent, car leur motif est le plus souvent d’éliminer d’autres familles nobles ou des gens, sans justification, que personne en Cheydinhal ne souhaite voir vivant. Parallèlement, ce qui l’effrayera aussi, il découvre que Mirla a été aussi entraînée durement à devenir une voleuse, contre son gré. La vie aussi difficile de sa petite sœur lui fera apprendre que l’avidité et les ambitions meurtrières de sa famille n’ont aucune limite.
Il connaît un tournant important à l’âge de vingt-et-un ans, quand il décide d’éloigner Mirla de sa famille. Il assure sa fuite et lui permet d’héberger en dehors du domicile sous la protection d’autres Dunmers de Cheydinhal. Bien qu’il nie son action aux yeux de ses parents, il s’engage à être le nouveau bouc émissaire, subissant à nouveau un saignement de sa paume comme à ses treize ans. Son châtiment calmera les ardeurs de sa famille, qui négligeront peu à peu leur fille en fuite.
Au cours de la même année, il est exigé par ses parents qu’il assassine une Brétonne au sang drémora, qui était arrivée depuis quelques jours en ville. Il refuse mais ses géniteurs feront tout pour le piéger. Ils ensorcellent un livre de leur fils par une magie d’Illusion, qui provoquera un charme à sa victime. Frustré, Velnyr va s’éloigner de jour en jour de la Brétonne, jusqu’à la menacer. Toutefois il apprendra son nom et vivra avec l’amertume que Naamu porte un véritable sentiment d’amour envers lui, aggravé par la magie du charme selon lui. L’elfe va la convaincre de quitter la ville. Il prépare une vengeance envers sa famille.
Un soir, il mentira sur l’assassinat qu’il a accompli. Satisfaits, ses parents voulaient savoir si leur fils avait récupéré des objets de valeur. Il prétend un oubli et suggère à son père d’aller vérifier sur le corps qu’il a bien caché, soi-disant pour que les habitants ne recroisent pas Velnyr et ne le suspectent. Cette tactique naïve marche, laissant sa mère seule à la maison. L’elfe se prépare à son départ et prévoit d’autres meurtres imminents. Il étrangle sa mère pendant son sommeil jusqu’à la tuer. Quand son père rentre au domicile, il le transperce à la nuque. Il va brûler les preuves et quitter Cheydinhal pendant la nuit.

Histoire : malgré l’absence de preuves, il devient le principal suspect. Pour échapper à la prison, il dissimule son identité et ne revient jamais dans sa ville natale. Il voyage jusqu’à la Cité Impériale et tente de gagner sa vie en tant qu’apprenti, variant dans les domaines de la couture et des livres. Il prétexte de ne pas avoir de nom de famille, d’avoir grandi dans un orphelinat et d’être une femme pour étouffer les recherches éventuelles sur son crime. En effet, il va régulièrement se vêtir comme une femme et se prénommer Valnyr. Son sérieux et sa motivation vont compenser sur son caractère sombre et muet.
Entre ces travaux, il rencontre un autre elfe noir du nom de Loran. La première impression qu’il aura sur lui va s’avérer fausse, car l’autre Dunmer a démasqué son genre par un étrange compliment sur son charme. Ils se recroiseront souvent dans les jardins de la Cité. Velnyr va s’apercevoir qu’il se trompe sur les intentions de cet elfe, car Loran possède des préoccupations et des intentions assez simplettes malgré son statut de noble attribué par sa famille. Il tombera amoureux de lui et sa présence donnera un peu de lumière à son existence.
L’intolérance de ce monde va bientôt lui rappeler la dure réalité. Sa relation parfaite se brise avec le décès de son amant, deux après leur rencontre. Les causes sont plus que floues pour Velnyr, car la famille de Loran n’acceptait pas leur amour et les conflits avec les Daedra n’avaient que très récemment cessé. Ne connaissant pas la véritable cause de sa mort, son amant disparu va l’affecter profondément. Il n’acceptera jamais sa mort.
Comme il est terrifié de vivre sans avoir pu construire la famille qu’il souhaitait fonder, il revient à Chorrol pour rendre visite à Naamu, sans avouer ses véritables raisons et ses confessions. Il lui avoue en peu de mots qu’il désire un enfant et qu’il souhaite l’élever seul. Contre toute attente, la Brétonne accepte et se persuade que l’elfe aura une meilleure vision de la vie s’ils fondent une famille. Toutefois, Velnyr ne change aucunement ses intentions et décide de laisser le premier enfant, une fille, à sa mère, voyant qu’elle fut heureuse d’être mère. Convaincu qu’il n’entachera pas le bonheur de cette femme, il décidera de ne pas vivre auprès d’elle et de rester distant. Il reste sous son identité féminine, en travaillant à Chorrol.
Un an plus tard, il revient en formulant la même requête, lui promettant de partir définitivement avec le prochain enfant. En effet, Naamu va donner naissance à un elfe noir et le père l’emportera l’année suivante, s’assurant qu’il affecte la Brétonne le moins possible de cette séparation. Il sait pourtant que Naamu ne le pardonnera pas, mais c’était son unique solution.
Bien qu’il tentera d’aimer Nathair, son fils, il reste tourmenté de la perte de Loran. Il aurait désiré que leur famille existe ensemble, tous les trois. Entre sa vie de père et sa recherche du bonheur, il se débarrasse aussi de criminels. Il cherche à effacer la noirceur du monde, sans se rendre compte que ses actes réveillent de nouveau les recherches sur son premier meurtre. Le nom de Velnyr Arieth se répand dans tout Cyrodiil, jusqu’aux provinces avoisinantes. Hanté par son passé, il va multiplier les voyages pour fuir, et regretter de s’éloigner de son amant, de sa tombe à la Cité.